divendres, 18 de juliol del 2008

Il pleure sur mon peuple llegit a le messager

La chronique de Marie Louise Eteki-Otabela Il pleure sur mon peuple
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville. Célèbre poème de Verlaine qui me valut un quinze sur vingt jadis en dissertation, avec cette remarque : hors sujet ! En fait j’avais compris : il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la vigne. Ce n’était pas encore le français facile et je me suis pris d’une folle passion pour une malheureuse feuille de vigne dont le destin était de subir les assauts interminables d’une goutte de pluie. Si je vous raconte cette histoire ce n’est ni pour vous parler de Douala sous la pluie au mois de juillet ni pour vous raconter Yaoundé pris dans l’orage et la tourmente d’aménagement de son Délégué du gouvernement. Simplement pour revenir à la charge à propos de ce projet d’Assemblée des Peuples camerounais. Récit des Termes de Référence. De la Souveraineté nationale Il était une fois, un pays nommé Cameroun. La situation de ce pays était celle de tous les pays africains. Décrite tant et tant de fois qu’on ne vous apprendra plus rien que vous ne sachiez déjà. Nos amis Sénégalais qui ont la bouche sucrée ont résumé cela en disant tout simplement : le pays va mal. Ce constat est à la fois unanime et accablant. L’écrasante majorité des Camerounais en souffre quotidiennement et le déplore : moi, j’ai un marché de beignets installé devant ma porte… Ils ont décrit alors tous les secteurs de l’activité nationale et ils ont conclu que la situation est grave et préoccupante. Leur pays, mais le nôtre aussi, est en danger et son avenir hypothéqué. N’allez donc pas dire que nous exagérons quand nous, nous parlons d’une impasse totale et catastrophique.La conception de nos « assisses nationale » se fait dans une démarche participative qui tente d’associer différentes composantes de la « nation ». C’est à partir des rencontres qui ont eu lieu sur les problèmes du pays et sur la nécessité de trouver des solutions que nous avons bâti un plaidoyer pour tous les secteurs de la vie nationale. C’est donc à la lumières de toutes ces expériences et expertises face à la crise globale et multiforme que traverse le pays, que nous proposerons la convocation de cette Assemblée des peuples, comme solution concertée, consensuelle, efficace et durable pour sortir de cette crise multidimensionnelle. Cela relève de notre souveraineté nationale.Comme nos frères Sénégalais, notre objectif est de rassembler toutes les forces du pays (les forces vives au pouvoir et les forces alternatives de l’opposition), pour lui épargner des convulsions inutiles et ouvrir de meilleures perspectives pour le peuple. Ils ont parié sur l’intelligence, la sagacité, l’expertise et la détermination des gens comme nous. Il n’y a rien là qui peut nous dépasser. Il s’agit d’investir de l’intelligence, c’est la chose la mieux partagée dans la république et qui a fait notre renommée ; de l’énergie, nos jeunes en ont à revendre pas seulement pour casser les biens « d’autrui » ; la volonté politique peut-être nous fait défaut aujourd’hui…C’est pour cela que nous avons appelé les femmes à la rescousse et du coup, ça prend le courage de sortir des sentiers battus pour faire la politique …autrement.De l’Etat de droitNous l’avons dit, la politique est une dimension de notre être au monde. Il ne s’agit donc pas pour nous de jouer à cache-cache avec le Pouvoir ni de raconter des histoires à dormir debout à notre peuple. L’assemblée des peuples ne sera ni une conférence nationale souveraine déguisée : l’opposant principal a été laminé, réduit à des interdictions médiatiques… ni une entreprise de subversion même si certains d’entre nous étions étiquetés subversifs à 20, 30 ans…et encore moins un complot puisque l’armée a été réduite aux marchés fictifs et que « les messieurs 100% » s’entretuent pour le partage des miettes qu’on leur jette ! « Honneur et fidélité » c’est du passé. Avec l’honneur perdu de…Katharina Blum, (vous connaissez ?) même la fidélité n’est plus que l’affaire des femmes.Alors elles proposent que cette Assemblée des peuples soit un moment fort où la nation avec toutes ses composantes, renoue avec le dialogue. Une centaine d’organisations ont été identifiées sur des milliers de structures : depuis les partis politiques, les associations de la société civile, et les opérateurs économiques, les organisations syndicales des travailleurs, celle du monde rural ; toutes sortes de mouvements associatifs, des femmes aux sportifs ; les organisations professionnelles, les corps de métiers, les personnes âgées, les gens des Eglises, les mouvements des jeunes des élèves aux étudiants, en fait, tout secteur organisé de notre vie nationale sans oublier les intellectuels de renom et autres personnalités sur une liste qui reste ouverte, bien entendu.Nous sommes un Etat dans lequel une seule personne a tous les droits. Nous voulons instituer un Etat dans lequel chaque Camerounais, chaque Camerounaise aura des droits inaliénables non seulement énoncés mais des droits garantis par l’institution d’un certain nombre de mécanismes qui fonctionnent. Pour le moment, seul le président de la République s’est taillé une Constitution qui lui assure non seulement des droits- d’où il tire une puissance absolue…mais aussi une Constitution qui lui garantit l’impunité in vitam aeternam. Cela signifie que quelques soient les crimes politiques- comme les cent gosses assassinés récemment, les détournements économiques avérés ou l’absence de droits sociaux économiques : les gosses qui crèvent de paludisme ou de sida, des citoyens qui vivent comme des animaux : dans la m…tout le monde peut être accusé sauf le président de la république : il est (légalement) irresponsable ! Pas étonnant que nos deux cent leaders politiques rêvent tous de cette fonction et si chacun y met 40 ans, combien d’années nous faudra t-il pour sortir de cette sauvagerie ? Faites le compte. Organisons une Société moderne et plurielle.Cela a pris exactement 59 ans à la République populaire de Chine. Quand nous étions jeunes, la Chine de Mao, c’était l’enfer sur terre pour les Occidentaux. Et bien évidemment nos maîtres colons nous fermèrent les portes de l’Orient pour nous protéger du communisme…Aujourd’hui, non seulement les Chinois ont « envahis » l’ Afrique mais ils viennent d’organiser le plus grand happening sportif des temps modernes (le site officiel vaut le click) mieux, le président des Français jure la main sur le cœur qu’on ne pas faire ça aux Chinois et qu’il est de son devoir de gendarme de l’ Euro-peut-être de participer à l’ouverture des jeux Olympiques. Pour rien au monde, il ne laisserait son auguste épouse aller le représenter. Cela ne lui vient même pas à l’esprit : trop dangereux les petits Chinois : rien à voir avec les enfants de l’autre grand…Deby ! Comme lui a balancé l’enfant terrible de Mai 68, il est prêt à aller manger avec des baguettes pour vendre ses joujoux.Sérieusement, nos enfants se posent la question de savoir si on ne devrait pas revenir à la fameuse, société sans Etat. Il parait que nos sociétés n’en étaient pas moins des entités politiques organisées. Voilà pourquoi la troisième séquence de cette Assemblée des Peuples peut être un moment crucial. A partir de nos quatre nations premières, organiser une cérémonie (de clôture ?) d’abolition des tribus. Bien entendu ses majestés vont sauter au plafond. Il suffira de leur expliquer que nous voulons en réalité instituer un véritable contre-pouvoir au régime actuel en organisant quatre communautés humaines modernes dont ils auront la responsabilité non plus seulement culturelle -sur le plan folklorique- mais également la responsabilité de la gestion des ressources humaines, des richesses économiques et surtout la responsabilité de la gestion financière. Nous pensons qu’ils ne pourront résister à telle grande ambition pour leur pays bien aimé et pour les peuples sur lesquels ils pleurent tous les jours.
Le messager Le 15-07-2008

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Mobiliser les hommes pour les droits des femmes

Lorsqu’un vieil homme pris la parole au cours d’un atelier sur la parité des sexes organisé à Hoedspruit, une communauté rurale du nord de l’Afrique du Sud, Bafana Khumalo sentit le découragement l’envahir. Animateur de cet atelier qui s’adressait surtout aux hommes, il avait déjà abordé les questions de la virilité et du rôle de l’inégalité des sexes dans la montée en flèche des taux de HIV en Afrique du Sud.Il craignait que l’intervenant affirme que l’égalité entre les hommes et les femmes était une notion contraire à la culture africaine et que l’autonomisation des femmes était un facteur de conflits familiaux. “A mon retour à la maison hier, j’ai appelé ...(per llegir més)
* Stephanie Urdang, écrit pour Afrique Renouveau, une publication de l’ONU consultable sous : www.un.org/AR
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dilluns, 14 de juliol del 2008

Resum Jornades "L´Aut internacional a l´Àfrica a debat"

Benvolguts/des,
adjunt us enviem el resum de les Jornades L'ajut internacional a l'Àfrica a debat"

que dins la campanya Justícia per a l'Àfrica vam organitzar el passat mes d'abril.
Us demanem disculpes pel retard, per problemes tècnics i humans no l'hem

pogut enllestir fins ara.
Esperem que tot i el retard, sigui del vostre interès.

El podeu trobar a la nostra pàgina web:
http://www.justiciaipau.org/campanyes.ca.shtml?x=7340


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