dijous, 6 de març del 2008

ACTUALITES AFRICAINES

Cameroun : une ONG fait état de plus de 100 morts lors de dernières violences
Par Le Potentiel
Plus de 100 personnes ont été tuées au cours des violences de la semaine dernière au Cameroun, selon la Maison des droits de l’Homme, alors que le gouvernement n’avait toujours pas mercredi communiqué de chiffres officiels sur le bilan de ces émeutes. En regroupant des témoignages crédibles, l’AFP avait recensé au moins 17 morts lors des ces violences qui avaient éclaté dans plusieurs villes du pays en marge de manifestations contre la vie chère et contre un projet de révision constitutionnelle.»On peut déjà dire qu’il y a plus de 100 morts. Les informations remontent vers nous chaque jour et nous continuons à les affiner», a affirmé à l’AFP Madeleine Afité, responsable de l’organisation affiliée à la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).

Llegir més...

dimecres, 5 de març del 2008

La crise, ses maux et ses mots…

"Papa, j’ai faim !-
Tais-toi !-
Papa, je dis que j’ai faim !-
Ferme ta gueule !
C’est ta sorcière de mère qui t’envoie m’embêter, hein !-
Papa, j’ai faiiiiim !!!-
Si tu continues à crier, je te frappe et je te sors de chez moi !"…
Propos recueillis par D.R.Lorsque surgit ou s’aggrave un conflit social et/ou politique chez nous au Cameroun, le diable, comme l’Enfer de Sartre, c’est l’Autre. L’Autre, c’est, d’un côté, le pouvoir, son propriétaire et son Parti, le "Pays organisateur", les "autochtones" ; de l’autre côté, les opposants politiques, les "dénigreurs" professionnels, les allogènes en général, "une certaine tribu" en particulier, et "une certaine presse" naturellement.Les noms d’oiseaux survolent les brasiers, infiltrent les gaz lacrymogènes et orientent les tirs à balles réelles. Des mots et des formules stéréotypés et un vocabulaire rôdé (qui défient tous les dictionnaires) décrivent et décryptent les maux et les passes d’armes, qu’il s’agisse d’élections foireuses, de victoires volées, de brimades contre les médias, de vie chère, de grèves pour quelque motif que ce soit, de toutes sortes de violences, de morts "piétinés" par balles à bout portant… Inventaire :
(1) Manipulation. C’est l’Autre qui, pour des intérêts personnels, égoïstes et politiciens, pousse des gens frustrés, les ouvriers mal ou pas payés, les étudiants misérés, les jeunes sans travail et les divers délinquants, à émettre des revendications, avec ou sans casses. Tous ces gens-là, adultes ou non, ne sont nullement capables de penser et de se soulever d’eux-mêmes. Ils ne sont ni assez intelligents, ni assez outillés, ni assez courageux pour cela. Il faut que quelqu’un … Encore que l’Agit-prop du régime sait aussi infiltrer et attiser des révoltes !
(2) Instrumentalisation. Réclamer une augmentation ou des arriérés de salaires, la baisse des prix, l’amélioration des conditions de travail ou d’études, des élections propres et équitables, l’arrêt des tracasseries policières et fiscales, une véritable guerre contre la corruption… tout ça n’est que prétextes. Les manifestants et les grévistes qui s’agitent ne sont en fait que des pantins, des instruments de perturbation utilisés par des "gens dans l’ombre" ; ce sont des marionnettes dont des politiciens aux petites ambitions tirent les ficelles pour parvenir à leurs fins : "obtenir par la violence ce qu’ils n’ont pas pu obtenir par les urnes." Bref, prendre ma place…
(3) Exploitation. Il existe tout de même quelques petits problèmes de vie quotidienne dont on pourrait se plaindre. Encore que le gouvernement s’emploie activement à y apporter des solutions (même si 25 ans n’y suffisent pas encore). Mais les apprentis-sorciers s’en servent éhontément pour inciter au désordre en lorgnant ma place.
(4) Récupération. C’est tenter de faire vôtres un mouvement et ses bons résultats. Cf la récupération par le régime des victoires hasardeuses et aléatoires des Lions indomptables, que l’on n’aide en rien. L’opposition aurait, dit-on, récupéré le mécontentement des populations pauvres et très endettées (Ppte).Au fait, dans les évènements du Février noir, qui, des émeutiers de la faim et des anti-révision de la Constitution, qui a fait de la récu ? Qui a récupéré qui et quoi ? Tel que les choses se sont déclenchées à Douala après l’annulation d’un meeting de l’opposition, n’est-ce pas plutôt les premiers qui ont profité de la colère contenue des seconds pour faire éclater leur propre colère ? Récupération, recto ou verso ?
(5) Manifestations. Assimilées à priori au vandalisme, elles sont à priori interdites et réprimées quand il s’agit de travailleurs, d’étudiants, d’opposants, de slogans, de pancartes et de banderoles exprimant le ras-le-bol, des frustrations, des points de vue hostiles au régime. Au contraire, les manifestations ne sont pas des … manifestations quand le RDPC et ses saprophytes organisent meetings, marches et messes d’actions de grâce à Paul Biya. Ce sont des sorties recommandables et protégées par les forces de l’ordre… établi.
(6) Jeter dans la rue les enfants des autres. C’est le vilain travail des apprentis-sorciers avides de pouvoir. On ne parle évidemment pas ici des enfants de la rue, les nombreux "nanga-boko", que la pauvreté jette et maintient dans les espaces publics, ni des sauveteurs, ces jeunes débrouillards pourchassés de tous les trottoirs. Il ne s’agit pas non plus, vous vous en doutez, de ces écoliers et élèves qu’on pousse sous le soleil, des heures durant, le 11 Février, le 20 Mai et en quelques autres circonstances locales, pour défiler et chanter la gloire du président du RDPC et de la République. Non, il s’agit des enfants qui disent autre chose, qui crient leur détresse…
(7) Apprentis-sorciers. Ce sont les opposants et tous les mal-pensants, grands vandales devant l’éternel d’Etoudi. Comme tout bon apprenti, ils veulent la place des grands Maîtres-sorciers qui, eux, savent comment bluffer, gagner toutes les élections, s’accrocher au pouvoir avec ou sans limitation des mandats, s’enrichir illicitement en toute impunité, et lancer les troupes contre ceux qui osent se plaindre de ces exactions.Au royaume du Renouveau, on nage en plein dans la sorcellerie, abusivement appelée "politique"…
(8) Vandales. Apprentis-sorciers dans les années 90. Ce qualificatif va aux partis et militants d’opposition, aux journaux et journalistes incontrôlables, aux contestataires de tous bords, qui défient la pensée unique et veulent casser la mauvaise gouvernance.
(9) Irresponsabilité/Irresponsable. Sont irresponsables et pratiquent l’irresponsabilité tous ceux qui pensent "mal" et commettent des revendications intempestives. Les journaux, radios et télévisions "irresponsables" sont ainsi scellés à tours de bras, pour éviter qu’ils ne donnent inconsidérément la parole à n’importe qui, aux apprentis-sorciers et aux vandales en l’occurrence.
(10) "Rentrez chez vous !" C’est l’ordre, assorti de menaces de représailles, qui est régulièrement intimé par les élites autochtones de Yaoundé et du Centre, de Douala et du Littoral, d’Ebolowa et du Sud, de Buéa et du Sud-Ouest, à tous ces apprentis-sorciers "d’une certaine tribu", Anglo-Bamis pour ne pas les nommer, qui contestent, cassent et brûlent "chez les autres". Parlez-moi de … l’intégration nationale !
(11) Paix et Dialogue. Tout le monde aime la paix. Tout le monde appelle tout le monde au dialogue. Mais, la paix, c’est l’autre qui la trouble par ses cris et ses protestations. Le dialogue, les gouvernants le préfèrent par intimidation, par corruption ou … par balles. Si vous n’êtes pas d’accord, c’est du désordre. Et le désordre ne passe pas dans un Etat de droit. Répression.
(12) Etat de droit. Communément, il s’agit du respect de la loi conjugué au respect des droits et libertés des citoyens. Chez nous, Etat de droit signifie obligations pour les populations seulement. Les dirigeants ne sont pas tenus de respecter les lois, la Constitution notamment. Etat de droit de la force…
(13) "Le désordre ne passera pas" et "Force restera à la loi". Cris de guerre contre les cris de détresse. Formules choc, usées jusqu’à la corde, qui réfèrent à la "fermeté", à la force brutale, meurtrière au besoin. Réponses de l’"autorité" aux protestations et aux revendications populaires pour un mieux-être et pour plus de démocratie. Ainsi va le dialogue en Renouveau.Cet inventaire est provisoire, non exhaustif, évidemment. Les jours et les crises à venir serviront d’autres coups de gueule et … de fusil. Le florilège s’en enrichira…
Par Daniel RIM

Le 05-03-2008
Llegir més...

dilluns, 3 de març del 2008

Los escritores de Camerún se oponen a la enmienda de Paul Biya

afrol News, 29 de Febrero - A los legisladores cameruneses se les ha advertido que sean sensibles a las consecuencias de la enmienda del artículo 6.2 de la constitución del país para permitir al presidente Paul Biya presentarse a las elecciones en 2011 cuando expire su mandato.
Cuando su mandato expire en 2011, el presidente Biya habrá gobernado Camerún por más de 28 años. Pero ha anunciado que quiere permanecer más tiempo en la presidencia en un contexto de aumento del precio de los bienes y servicios y tensiones políticas que han dejado ya 20 muertos. En una carta a los diputados, un grupo de escritores cameruneses - algunos residentes en el país y otros en el exterior - expresa su disgusto con la enmienda propuesta argumentando que es "peligrosa y criminal para la dirección del estado jugar con la constitución".El grupo señala que enmendando el artículo 6.2 de la constitución, los representantes "debilitarían las instituciones que protegen a los ciudadanos cameruneses contra los actos bárbaros de abuso"."Durante demasiado tiempo, hemos vivido como si no viéramos los problemas que padecían nuestros vecinos", señala la carta haciendo referencia a recientes conflictos en algunos países africanos incluyendo Kenia, Costa de Marfil, Sierra Leona y Somalia. Los escritores consideran que "jugar sucio con la constitución podría hundir a toda la nación en un caos insuperable". La misiva, dirigida específicamente a los representantes del partido gobernante CPDM, declara que Camerún pagará un precio oneroso en el futuro si los parlamentarios enmiendan el citado artículo. "El presidente se ha aprovechado de la mayoría de facto que ustedes, los parlamentarios del CPDM, le conceden en la asamblea nacional para pisotear la constitución de este país. Peor aún, ha recurrido a elementos armados de la fuerza policial para silenciar las voces contrarias que se han atrevido a oponerse abiertamente a este proyecto".El grupo declara que las afirmaciones de Biya de que "todas las provincias apoyan una enmienda constitucional" era absolutamente incorrecta considerando que este gobierno había destilado el miedo entre los parlamentarios, motivo por el que tenían la impresión de que él [el presidente Biya] es la "única alternativa segura para el liderazgo del futuro de nuestro país". Aunque hacen un llamamiento a favor de la moderación, los profesionales de la literatura afirman que su iniciativa pretende proteger la constitución y sus cláusulas que garantizan la defensa de todos los cameruneses contra los actos de barbarie. "¡Es por el bien de la estabilidad social fundada en el principio sagrado de respeto para los textos legislativos que hacemos un llamamiento a vuestras consciencias!" declaran en la carta y piden a los legisladores que "eviten la infamia, eludan jugar con el incalculable futuro del país y dejen de jugar con el fuego que ya ha provocado el asesinato de ‘nuestros compatriotas’ en Douala y Bafoussam por protestar contra la enmienda constitucional”. El ministro de Información de Camerún, Jean Pierre Biyiti, ha pedido a los medios que ayuden a calmar las tensiones que se han extendido al noroeste del país.
Por staff writer

Paul Biya quiere seguir siendo presidente de Camerún
afrol News, 3 de Enero - El presidente camerunés que más tiempo ha permanecido en el cargo, Paul Biya, ha dado a entender que introducirá una enmienda en la constitución que le permita presentarse de nuevo a unas elecciones.
Biya, que ha permanecido en el poder durante 25 años, quiere presentarse a las elecciones de 2011. Intoxicado por el poder, el líder camerunés pretende quizá emular al presidente gabonés Omar Bongo Odimba que ha celebrado recientemente sus 40 años en el cargo. Esta revelación venía incluida en el discurso presidencial para despedir el año. Biya consideró que una enmienda constitucional conectaría con el deseo de los cameruneses de verle de vuelta en el cargo después de que su actual mandato expire dentro de tres años. La constitución de Camerún limita la permanencia en la jefatura del estado a dos mandatos de siete años. El presidente Biya se opone a esta disposición alegando que contradice "nuestras opciones democráticas".Los grupos de la sociedad civil se han sumado a la oposición para criticar al líder camerunés acusándole de querer atrincherarse en el poder. Biya, previamente primer ministro del país, subió al poder en 1982, reemplazando al presidente Amadou Ahidjo en el trono. Fue elegido presidente en 1992, entre numerosas acusaciones de fraude electoral por parte de sus oponentes. Después de su reelección en 1997, el gobierno de Biya amplió el mandato presidencial de cinco a siete años. Con 152 de los 180 escaños parlamentarios controlados por la gobernante Reunión Democrática del Pueblo Camerunés, la constitución se reformará a favor de Biya.
Por staff writer© afrol News

Llegir més...

Revoltes al Camerun

LA VANGUARDIA
1.03.2008
Revoltes al Camerun
Des del dissabte, el Camerun està vivint uns moments difícils: vagues, protestes, incendi d'edificis públics i d'alguns magatzems de xinesos, morts... sobretot a la ciutat de Duala, encara que darrerament el conflicte s'ha estès per tot el país. Sabem que grups d'europeus han hagut de ser evacuats, entre ells diversos de catalans. Gràcies a internet i a les ràdios estrangeres hem pogut se­guir aquests esdeveniments.
Els mitjans de comunicació de casa nostra no n'han dit res ni n'han aportat cap reflexió i això que un equip de TV3 està filmant per aquelles terres un documen­tal sobre cuina africana. Deu ser que no volen desestabilitzar Sa­muel Eto'o en uns moments en què el Barca sembla anar millor? Si aquest mateix jugador, precisament fill de Duala, s'hagués trencat un dit, tots els mitjans de co­municació ho haurien fet saber a la ciutadania i fins i tot ens hau­rien fet reflexionar sobre la gravetat del cas ensenyant-nos-en la radiografia...
LLUÍS MALLART GUIMERÁ

Antropòleg
Olot

Llegir més...